Le pape François a ajouté au calendrier de l'Église la possibilité d'un mémorial facultatif de Notre-Dame de Loreto le 10 décembre. Ainsi, la semaine prochaine, nous pouvons célébrer trois fêtes mariales (avec Notre-Dame de Guadalupe le 12 décembre).
Marie, Mère de la Parole incarnée, est au cœur de la lutte qui affecte l'histoire de l'humanité et l'histoire du salut lui-même. Là, elle porte en elle, comme aucun autre être humain avant ou depuis, « la louange de la grâce glorieuse du Père qu'il nous a librement accordée dans le Bien-Aimé ». Cette grâce détermine l'extraordinaire grandeur et la beauté de tout son être. Telle est Marie devant Dieu et devant toute l'humanité : le signe immuable et immatériel du choix de Dieu.
Il y a plusieurs années, au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe, j'ai eu le privilège de voir de près l'image de la tilma de Saint-Jean Diego, un vêtement miraculeux qui intrigue encore comme il l'a fait pour les quatre millions d'Aztèques qui sont devenus chrétiens. Le manteau miraculeux est un merveilleux don de Marie, se montrant non seulement la Mère du Fils Incarné de Dieu, mais aussi la Mère à tous ceux qui ont besoin de réconciliation et qui cherchent la paix. Marie dit à Juan Diego : « Ne suis-je pas ta mère ? » en se référant non seulement à lui, mais aussi à tout son peuple.
Saint Paul écrit : « Dieu nous a choisis en Christ avant la fondation du monde pour être saints et irréprochables devant lui dans l'amour » (Éphésiens 1, 4-5). Il y a plus de pouvoir dans cette élection que dans toute expérience du mal et du péché, plus de pouvoir que dans toute « hostilité » qui marque l'histoire humaine. Dans cette histoire, Marie reste un signe d'espérance assuré (cf. Jean-Paul II, Redemptoris Mater).