Dear brothers and sisters:

The closure of our churches with the impossibility of taking part in Mass or receiving Holy Communion is a great sacrifice for Catholics in this time of the Coronavirus pandemic. We hope that the necessary health restrictions will be lifted shortly and that the fast from the Eucharist being undergone by God’s people will soon be over.

I hear it said often that, yes, as we continue our Lenten journey and enter Holy Week, many of us are missing celebrating the Sunday Eucharist together. It is strange and sad. 

During this time other bishops and I have encouraged our priests to celebrate Holy Mass daily—even if alone—for you their parishioners, for the whole world, especially for all suffering from COVID-19 and for an end to the pandemic.

Over these days of Lent as Masses are being live-streamed, taped and posted to social media sites, we have seen some creative ideas such as priests printing pictures of parishioners and taping them in place in the pews as a kind of ‘reverse virtual presence.’ 

I have heard both priests and people remark about how odd it is to have a “private Mass” with just the priest or one server present. Because most priests are accustomed to celebrate with a congregation, some have asked themselves: Mass alone? Why? Is it appropriate even?

The truth though is more significant. For when we think about it, we are never truly alone. Yes, it is unusual for priests not to have their parishioners in the pews in front of them.  But the Church’s teaching foresees this and recognizes in it a spiritual good for the priest and for the people.

Pope Benedict XVI in 2007 wrote about the Church’s teaching on the Eucharist in the life of priests in his follow-up exhortation Sacramentum caritatis (On the Sacrament of Charity): 

This recommendation corresponds above all to the objectively infinite value of each Eucharistic Celebration; it then draws from it a motive for a particular spiritual effectiveness, because, if it is lived with attention and with faith, the Mass is formative in the deepest sense of the term, insofar as it promotes conformation to Christ and that it strengthens the priest in his vocation.”

Pope John Paul says that commitment to daily Mass begins with seminary formations: “It will therefore be advisable for the seminarians to participate daily in the Eucharistic Celebration, so that, thereafter, they adopt this daily celebration as a rule for their priestly life. They will also be educated to consider the Eucharistic Celebration as the essential moment of their day”. 

Truly, the Eucharist is a miracle on more than one level.  We know as Catholic Christians that Christ is truly present in the consecrated bread and wine, body, blood, soul and divinity. But whenever Christ is present, the Head of his Mystical Body, the Church, we are united through him to each other and with him. 

In Christ, we are one and so we are never left alone or by ourselves. We are never alone! The continuation of Mass in the crypt of Notre-Dame Cathedral Basilica where the priests of my residence gather together daily implicitly includes the people of the diocese even though they are not physically present to one another. With the eyes of faith we know that we are with Christ and with each other. 

The Masses that are being celebrated in our parishes by the priests, who are alone, bring many graces to all—to God’s faithful and to the priests. So, we can truthfully say to one another “We will see each other in the Eucharist.” 

Dear friends, I promise that I will “see” you each day of this Holy Week, on Easter Sunday and as long as this lockdown lasts. You are all in my prayers. 

God bless you. 

✠Terrence

Chers frères et sœurs :

La fermeture de nos églises avec l'impossibilité de participer à la messe ou de recevoir la Sainte Communion est un grand sacrifice pour les catholiques en cette période de pandémie Coronavirus. Nous espérons que les restrictions sanitaires nécessaires seront bientôt levées et que le jeûne de l'Eucharistie que subit le peuple de Dieu sera bientôt terminé.

J'entends souvent dire que, oui, alors que nous poursuivons notre voyage de carême et que nous entrons dans la Semaine Sainte, beaucoup d'entre nous ne célèbrent pas l'Eucharistie du dimanche ensemble. C'est étrange et triste. 

Pendant ce temps, d'autres évêques et moi-même nous avons encouragé nos prêtres à célébrer quotidiennement la Sainte Messe - même s'ils sont seuls - pour vous, leurs paroissiens, pour le monde entier, en particulier pour tous ceux qui souffrent de la COVID-19 et pour la fin de la pandémie.

Pendant ces jours de carême, alors que les messes sont diffusées en direct, enregistrées et publiées sur des sites de médias sociaux, nous avons vu des idées créatives telles que des prêtres qui impriment des photos de leurs paroissiens et les collent sur les bancs comme une sorte de "présence virtuelle inversée". 

J'ai entendu des prêtres et des gens dire à quel point il est étrange d'avoir une "Messe privée" en présence d'un seul prêtre ou avec un seul servant. Comme la plupart des prêtres ont l'habitude de célébrer avec une congrégation, certains se sont posé la question : Une messe seule ? Pourquoi ? Est-ce même approprié ?

Mais la vérité est plus significative. Car quand on y pense, on n'est jamais vraiment seul. Oui, il est inhabituel pour les prêtres de ne pas avoir leurs paroissiens sur les bancs devant eux.  Mais l'enseignement de l'Église le prévoit et reconnaît en lui un bien spirituel pour le prêtre et pour le peuple.

En 2007, le pape Benoît XVI a parlé de l'enseignement de l'Église sur l'Eucharistie dans la vie des prêtres dans son exhortation Sacramentum caritatis (sur le Sacrement de la charité): La spiritualité sacerdotale est intrinsèquement eucharistique [...] Je recommande aux prêtres "la célébration quotidienne de la Messe, même sans la participation des fidèles". 

Cette recommandation correspond avant tout à la valeur objectivement infinie de chaque Célébration eucharistique ; elle en tire ensuite un motif d'efficacité spirituelle particulière, car, si elle est vécue avec attention et avec foi, la Messe est formatrice au sens le plus profond du terme, dans la mesure où elle favorise la conformation au Christ et qu'elle fortifie le prêtre dans sa vocation".

Le pape Jean Paul dit que l'engagement à la messe quotidienne commence avec la formation au séminaire : "Il sera donc conseillé aux séminaristes de participer quotidiennement à la Célébration eucharistique, afin que, par la suite, ils adoptent cette célébration quotidienne comme règle de leur vie sacerdotale. Ils seront également éduqués à considérer la Célébration eucharistique comme le moment essentiel de leur journée". 

En vérité, l'Eucharistie est un miracle à plus d'un titre.   Nous savons, en tant que chrétiens catholiques, que le Christ est vraiment présent dans le pain et le vin consacrés, le corps, le sang, l'âme et la divinité. Mais chaque fois que le Christ est présent, la Tête de son Corps Mystique, l'Église, nous sommes unis par lui les uns aux autres et avec lui. 

Dans le Christ, nous sommes un et nous ne sommes donc jamais laissés seuls. Nous ne sommes jamais seuls ! La poursuite de la messe dans la crypte de la basilique Notre-Cathédrale où les prêtres de ma résidence se réunissent quotidiennement inclut implicitement les habitants du diocèse même s'ils ne sont pas physiquement présents les uns aux autres. Avec les yeux de la foi, nous savons que nous sommes avec le Christ et les uns avec les autres. 

Les messes qui sont célébrées dans nos paroisses par les prêtres, qui sont seuls, apportent de nombreuses grâces à tous - aux fidèles de Dieu et aux prêtres. Ainsi, nous pouvons nous dire en toute vérité "Nous nous verrons dans l'Eucharistie". 

Chers amis, je vous promets de vous "voir" chaque jour de cette Semaine Sainte, le dimanche de Pâques et aussi longtemps que durera ce verrouillage. Vous êtes tous dans mes prières.

Que Dieu vous bénisse.

✠Terrence